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Fribourg

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FRIBOURG

 


 

François Joseph Lambelet (1797 - 1865 ?)

 

Dans le recensement de 1860, on trouve la trace de François Joseph Lambelet et de sa famille à Avry-sur-Matran. Il s'y était marié en 1857 avec Marie Hélène Grosset, de 37 ans sa cadette. Lambelet était né en 1797, mais il semble qu'il faisait usage de papiers douteux puisqu'à son mariage il est dit qu'il est né en 1801, tandis que lors du recensement de 1860, c'est l'année 1802 qui est indiquée.
François Joseph est mort vers 1865, mais on ne sait pas où. Sa jeune veuve s'est remariée à Matran en 1866 avec Pierre Joseph Savarioud, et c'est dans cette famille recomposée qu'a été élevé Pacifique Lambelet (né en 1857), l'ancêtre de tous les Lambelet fribourgeois. La famille habitait la ferme de la Grangette à Avry.
 
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L'arbre généalogique de François Joseph Lambelet

 


 


L'ancêtre des Lambelet fribourgeois (suite) 

On peut remonter la lignée des Lambelet originaires des Montets, précédemment de Frasses FR, jusqu'à leur ancêtre des Verrières, le sergent David fils de David Lambelet du Gay, qui s'y est marié en 1658. Par contre, on ne trouve pas de trace de lui aux Verrières avant cette date et on n'a pas de document qui permette d'identifier avec certitude son grand-père et donc les générations précédentes.

Un acte datant de 1737, soit une trentaine d'années après la mort du sergent David Lambelet, explique les raisons de ce bloquage. Il s'agit de l'acte d'origine de son petit-fils Pierre Louis Lambelet qui indique que le défunt grand-père avait été officier dans le régiment suisse de D'Affry au service de la France. Une absence prolongée du pays à cause de ce service militaire est sans doute la raison du manque d'informations à son sujet en Suisse. Les recherches continuent.
(Source: Marc Lambelet - Généalogiste de l'association)



Lettre du Petit Conseil de Fribourg
(Chemise de la séance du Petit Conseil du 6 novembre 1812) 

Par la lettre du douze octobre dernier, le petit Conseil charge le département de la police d’examiner sous tous les rapports la pétition de la Commune de la Joux, arrondissement de Rue, afin d’obtenir l’expulsion de son sein du nommé Lambellet dit Piaget, neufchatelois.
Cet individu âgé réside depuis longtemps dans le canton où il étoit établi avant d’aller à la Joux. Le quatre maÿ 1812, il a obtenu du Conseil d’Etat de Neufchatel un certificat d’origine en règle _ lequel déposé au département. Fermier de Louis Pittet à la Joux, Lambellet ne peut être regardé comme un home sans aveu et sans acte de bourgeoisie comme le dit par erreur la commune dans sa pétition, mais comme un étranger au canton ajant droit d’ÿ résider tant qu’il ne sera pas à charge, et tant qu’il se conduira honnetement.
Il est accusé par un notable et ensuite par la commune d’avoir dit en présence de témoins que notre âme n’étoit point immortelle, que tout périssoit avec le corps. Quoique Lambellet ait nié ces propos blamables, il paroit asser prouvé qu’il les a tenu, non dans un endroit public, mais devant quelques personnes ; du reste, la commune ne lui reproche rien ni à sa famille ; elle craint seulement contagion de l’immoralité de cette homme, et qu’à la suite il ne devienne à charge ainsi que sa femme et ses enfants.
Ce sera au petit Conseil à décider si, pour ces propos qu’on ne dit pas avoir été tenus plus d’une fois, Lambellet neufchatelois et sa famille peuvent être de suite expulsés, comme le demande la commune, et si on prenait ce parti, étant fermier, on ne devroit pas lui donner un délai suffisant pour s’arranger avec son maître et conserver ses propriétés.
Quant à la procédure tenue par Monsieur le juge de paix pendant quatre séances, elle est irrégulière et contraire aux loix. Les propos tenus par Lambellet établi et domicilié ne pouvoient donner lieu qu’à une traduction au Conseil de mœurs et par suite en cas de récidive à la police correctionnelle. Monsieur le juge s’est trompé en s’attribuant le jugement d’un objet [note : qui n’étoit pas] de sa compétence comme juge de paix ; il auroit pu consilier la chose en défendant sévèrement à Lambellet de tenir pareils propos sous peine d’être dénoncé aux tribunaux ou au petit Conseil pour ordonner l’expulsion.
(Source: Marc Lambelet - Généalogiste de l'association)


L'ancêtre des Lambelet fribourgeois

L'ancêtre des Lambelet fribourgeois, Jacques Frédéric Lambelet (né vers 1675) était considéré comme fils de David sergent fils de Béat-Jacob Lambelet. Or Jacques Frédéric était bien fils du sergent David Lambelet, mais ce dernier n'était manifestement pas fils de Béat-Jacob. David fils de Béat-Jacob Lambelet, conseiller des Verrières, est mort avant 1690 tandis que David Lambelet sergent est mort vers 1707. Nous ne savons pas pour l'instant de qui ce dernier, ancêtre des Lambelet fribourgeois, est le fils. Les deux David étaient néanmoins probablement assez proches parents." 
(Source: Marc Lambelet - Généalogiste de l'association)


  Jean-Jacques Lambelet

Jean Jacques Lambelet est arrivé dans le canton de Fribourg, en Gruyère, au plus tard dans les années 1790. Il était né au Verrières NE en 1749 et avait été baptisé sous le nom de Piaget du fait que son père était l'enfant illégitime d'Elisabeth Piaget et de Jacques Frédéric Lambelet.

Sans commune d'origine, Jean Jacques a fondé une famille et c'est son fils François Joseph, né à Romont FR en 1797, qui est devenu ressortissant fribourgeois et bourgeois de Frasses en 1835. C'est de François Joseph que descendent les Lambelet fribourgeois, originaires de la commune des Montets suite à la fusion en 2004 de Frasses avec trois communes voisines.
(Source: Marc Lambelet - Généalogiste de l'association)


Qu'est-ce qui a ammené Jean Jacques Lambelet, natif des Verrières, à s'installer dans le canton de Fribourg ? Pourquoi cette terre catholique a-t-elle attiré un homme protestant ?

Protestant, peut-être, mais pas très convaincu, pas assez, en tout cas, pour renoncer aux charmes de Marie Schiour, jeune femme originaire d'Alsace qu'il a épousé vers 1795. Leur mariage a été célébré au couvent des capucins de Bulle, en Gruyère. Si ce n'est déjà fait, c'est à cette occasion que Jean Jacques s'est converti au catholicisme.

Nous ne connaissons pas la date de la célébration. Un extrait de mariage de 1801 a été intégré aux registres parroissiaux de Bulle sous l'année 1823; cependant, 1801 doit être l'année de l'extrait, pas celle du mariage, puisque les enfants du couple, nés en 1797, sont qualifiés de légitimes.
(Source: Marc Lambelet - Généalogiste de l'association)


Retrouvez toute l’histoire des Lambelet fribourgeois (et autres) dans le livre Les Lambelet / 600 ans d’histoire.



Date de création : 23/10/2009 - 21:23
Dernière modification : 27/02/2013 - 20:46
Catégorie : - Les cantons
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